appellation
Viré Clessé
Caractères des vins
La brillance de l’or pâle illumine sa robe. Ni or blanc, ni or jaune : or cendré, sans reflets paille ni lamé doré. Des reflets verdâtres animent souvent le verre. Au nez, on se régale tout de suite : la fleur d’aubépine ou d’acacia, le bouquet de chèvrefeuille offert au printemps, le genêt, des notes de citronnelle, de pêche blanche, mentholées ou de fougère, de verveine. Le pin et la confiture de coing apparaissent sur un millésime prenant de l’âge.
Vif et frais, un peu pointu et pourtant plein de rondeur, le vin offre une sûre clé de voûte aux vins blancs du Mâconnais. Finesse et souplesse, un côté tendre et spontané. Un rien de nervosité ne lui déplaît pas.
Conseil du sommelier
Il animera la bouche de ses notes mentholées et surtout de sa belle franchise, un peu vive. C’est pourquoi les viandes tendres en sauce, comme le veau, ou les poissons vapeur, pochés et en sauce blanche lui rendront hommage. Sa vivacité leur donnera relief et consistance. Sa belle intensité aromatique plaira aussi aux volailles, aux crustacés et aux légumes sautés.
Elle répondra parfaitement aux gratins de fruits de mer. Les fromages à pâte fleurie, de type camembert, seront exaltés par sa fraîcheur un peu pointue et les fromages de chèvre seront des compagnons idéals.
Température de service : 11 à 13 °C.
Situation
Reconnue en 1998, baptisée un an plus tard, Viré-Clessé est la première appellation Village issue de terroirs remarquables dans l’AOC Mâcon Villages.
Viré et Clessé sont deux communes de la Bourgogne du Sud, entre Tournus et Mâcon. La typicité de leurs vins étant très proche, on a opté pour une seule appellation. Mais la sélection des terroirs a été très rigoureuse : Viré et Clessé produisent aussi du Mâcon, du Bourgogne et du Mâcon Villages. Les dénominations Mâcon-Viré et Mâcon-Clessé ont disparu en 2002.
Terroirs
Le cru est constitué par deux côtes nord-sud, limitées par les vallées de la Bourbonne et de la Mouge. Elles sont composées de calcaires à entroques du bajocien et de strates marno-calcaires de l’oxfordien (jurassique). D’autres terrains encore sur le bas des pentes, sont faits d’argiles à « chailles » (galets de grès), exposés au levant et bien drainés. Le « cray », un type de sols mâconnais calcaires à cailloux blancs, se rencontre ici : le meilleur pour le Chardonnay.
Altitude : entre 200 et 440 mètres.
Source : BIVB